Ici, on ne parle pas que de mariages, portraits et stages photos, ici, j’ai envie de vous parler de photos nature, photos animalières, et de photos de voyages!
Et pour ce premier article spécial voyages & évasions, attachez vos ceintures, parés au décollage, tous aux hublots!
Voyageuses, voyageurs, n’avez-vous tous pas rêvé d’avoir une place à coté du hublot? D’accord, c’est un peu plus bruyant, plus froid aussi, et puis pour se rendre aux toilettes il faut enjamber deux ou trois personnes. D’accord. Mais à part ces petits désagréments, n’avez-vous jamais rêvé de côtoyer à la fois le ciel et les sommets?
Certains me diront non. J’ai même vu des passagers fermer les volets et se plonger dans un film alors même que la vue depuis le hublot était à couper le souffle. Question de sensibilité dira-t’on.
Alors, l’article ci-dessous et les photos, vous laisseront peut-être indifférents… ou peut-être qu’elles vous donneront envie de ne plus cligner des yeux pendant un vol, de peur d’en perdre une miette!
Et si vous n’avez pas encore pris l’avion, regardez le spectacle, et j’espère, oh oui, j’espère, que je vous donnerai ainsi l’envie de vous lancer dans les airs!
Voici quelques images, et un petit partage d’expérience depuis les hublots, au sommet du monde, accompagnées de quelques belles citations sur la montagne.
Depuis mon tout premier voyage en avion il y a 6 ans, je reste à l’affût des sommets du monde à chaque vol. Le nez collé au hublot, j’attends. Dans certains cas, les nuages s’en mêlent, et il n’y a rien à voir. Mais parfois, comme fantomatiques, les cimes s’échappent, paraissent si proches qu’on peut presque en sentir le froid, la puissance qui s’en dégage! Et là, le cœur s’emballe! Tout à coup, même entouré de centaines de personnes, vous vous retrouvez seul, seul avec les montagnes. Et ce sentiment est bien difficile à partager, à exprimer.
Ma toute première expérience montagneuse vue du ciel : les Monts Tian Shan, les Monts Célestes, à la frontière entre la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, et le Tadjikistan. 7439m d’altitude au plus haut point. Une grande claque! Des sommets désertiques et glacés, inhospitaliers, terribles. Et les voir de si près, si nettement, semblait irréel. J’ai posé mon front et mes mains de part et d’autre du hublot.je n’ai pas pu quitter des yeux les montagnes, subjuguée par tant de puissance.
L’année d’après, je survolais les Alpes. Le Mont Blanc dominait une mer de nuage, comme pour rappeler qu’il n’est pas le plus haut sommet d’Europe occidentale pour rien. Nous étions en octobre, les vallées « brûlées » avaient une couleur terreuse qui tranchait avec la blancheur immaculée des sommets. Mais l’ensemble, vue depuis mon hublot, me semblait avoir un charme, une attraction incroyable! La respiration coupée par l’altitude et tant de beauté, je m’aperçus que peut importe le nombre de vols, le nombre de montagnes survolées, je ressentais toujours cet émerveillement enfantin pour les paysages vu du ciel.
« Les montagnes ne vivent que de l’amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l’herbe s’épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n’a pas de prix : le bonheur que l’on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent »
Gaston Rébuffat
« Le silence de la montagne est encore plus beau lorsque les oiseaux se sont tus »
Taisen Deshimaru
Quelques mois plus tard, je découvrais des montagnes plus arides, tout aussi sauvages et indomptées, le sable, la poussière rouge avait remplacé la neige. La pollution des grandes villes ne les atteignaient pas, il n’y avait rien, ou si peu. Bien moins hauts que les autres sommets que j’avais pu survoler, il s’agissait des Monts Hajar d’Oman. S’ils n’étaient pas aussi impressionnants, les sentiments qui m’ont envahi à cette vision étaient semblables… un mélange d’appréhension, de plaisir, l’envie de se retrouver perdue dans ces terres désertiques, le frisson de l’aventure!
« La montagne offre à l’homme tout ce que la société moderne oublie de lui donner »
“Être sage, c’est quand on se trouve devant une montagne voir cette montagne, et rien d’autre. Une vie, en principe, n’y suffit pas.”
Emmanuel Carrère
Alors voyageuse, voyageur, laisse moi te dire ceci : quel que soit la montagne que tu contemples, que tu sois à ses pieds ou au sommet, ou bien encore dans les airs, regarde la, observe la, contemple la, ne la lâche pas des yeux, car c’est une merveille de la nature, et sa beauté si particulière, si sauvage, si tu arrives à la saisir, feras naître des larmes aux coins des yeux, et un irrésistible sourire aux lèvres. Ton cœur s’emballera, tu te sentiras petit, comme un enfant, mais infiniment vivant.
« Ce que tu vis au sommet te change profondément et te devient indispensable… »
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